éthique des références

Deux sortes de références sont en fait envisageables : celles où le père Érasme cite lui-même le nom de l'auteur ou de l'oeuvre; et celles concernant des passages du texte où nos connaissances, ou les notes des éditions ASD et Toronto, décèlent une citation, ou une évocation plus ou moins libre, d'un passage d'une oeuvre que notre cher érudit ne nomme pas.
Dans ce dernier cas, lorsque nous reprenons une référence décelée par ASD et/ou Toronto, il serait correct de mentionner notre dette envers ces dernières : qu'en pensez-vous ?
Alain Paris

Non seulement c'est correct, mais je me suis fendu d'une belle lettre sur papier à en-tête adressée à Mme. M.E.H.N. Mout, et à M. Jan Bloemendal, respectivement présidente et secrétaire du Conseil international pour l'édition des œuvres complètes d'Érasme (que nous nommons vulgairement ASD) pour leur dire que nos traducteurs "s'inspirent des commentaires scientifiques de votre édition pour l'établissement de notre propre commentaire des adages. Cela sera bien sûr, indiqué clairement à nos lecteurs."

Je suppose que la dette sera publiquement reconnue en introduction, une fois pour toutes. Ou faut-il la mentionner au coup par coup ?

Il y aura évidemment un gros coup de pommade et de brosse à reluire dans l'introduction générale. D'ailleurs, il faut reconnaître que nos confrères canado-néerlandais ont quand même vachement bien travaillé. Mais rien ne nous empêche de signaler de temps en temps en note que nous apprécions particulièrement leurs élucubrations.